Isolated Island 2017-2023 / Peinture
Peinture en formation, peinture en transformation, le déroulé oculaire fraye et défriche sa poétique, en suspens d’une découverte.
C’est au détour d’une transparence, dans le passage d’une couleur ou à l’arrière d’une masse, plus opaque, que paraît, souvent discrète, la silhouette humaine, hagarde et étrangère, née de la transfiguration même du rehaut coloré.
Rapportée, elle désigne un geste, qu’il soit de solitude ou prétexte à décision imminente.
Extrait "Diffraction" par Georges Benaily
































Random thoughts / Peinture sur papier
Parfois le climat se déchaîne et le tragique veille sur les bordures. On assiste à une phénoménologie de la vision, un processus de réfraction qui nous demande une rectification mentale pour accéder au sens.
La couleur ouvre l’imaginaire pour se perdre au-delà du visible, sur d’autres plages moins inscrites dans un réel immédiat, pouvant ainsi compléter la temporalité du projet par leurs pans, troublés d’alluvions mnésiques.
Extrait "L’oeil Gyrophare" par Georges Benaily




















S.X. / Peinture
Dans la mémoire et l'imagination, l'eau devient des empreintes du temps coulant sur la vie. Le corps est un lieu où ces temps enfuis.
















G.Y. / Peinture / Encre sur papier






















Encre et fusain / Dessin
En établissant un échange entre les deux disciplines, ainsi qu'un échange culturel entre l'Orient et l'Occident, Jin Bo s'inspire de son travail pictural sur la superposition du corps avec le paysage parfois abstrait. L'artiste poursuit cette recherche sur papier en utilisant de l'encre de Chine et du fusain. Lorsque l'eau noire et la terre noire se rencontrent, traits par traits et forme par forme, la mélancolie exile se manifeste à travers le combat entre l'accident et la certitude.
















Échapper à la contrainte poétiquement / Dessin et Peinture
La limitation du temps et de l'espace pour la façon d'être pousse l'artiste à tenter de remettre en question la réalité de nos vies physiques et spirituelles. Est-il envisageable de réorganiser notre présence ? Au moins à travers une certaine approche visuelle ?








Confusion et Poésie / Peinture
Corps en l'incongruité des souffrances
Cri dans la nuit des désespérances
Corps masqué par le doute
Qu'inspirent les chemins de déroute.
Corps en oubli de lui-même
Dans l'abandon qui se sème
En soif de devenir
En quête du partir.
Corps pensif par les mains tendues
Qui dans un recueillement, Un regard !
Vers le lointain évanescent
Se retrouve enfin divin, voilé, éthéré !
Extrait "TOILES ÉTOILÉES" par Gilles Vaussy


















Incertitude précise / Peinture
Ici, le vide et le plein s’interpénètrent, comme c’était le propos dans la peinture ancienne, avec des éléments naturels, l’eau, le brouillard, les vapeurs, brumes, fumées, nuages, mirages… Tel « le fond et la forme » chez nos artistes modernes.
Ici, « peinture et poésie constituent une seule et même discipline ».
Mais d’où viennent les visages polymorphes de Jin Bo ? Est-ce du « chaos originel », de cet état premier de la matière, formes sans formes et formes déformée; ou naissent-ils dans la perspective d’une mutation de l’être humain ? Comment définir leurs présences instables, ces divers états que nous montrent ses peintures au morphing saccadé où le personnage représenté semble dans chacune de ses phases et de ses dérives, dire: « je suis » puis « je ne suis pas », « je doute » et « je ne doute pas »… Interrogations majeures et tentatives d’arrestation du doute...
Extrait "JIN Bo - Morphogenèse" par Michel BATLLE




















Métamorphose / Peinture
Ces visages sont in fine des paysages intérieurs, des paysages philosophiques intérieurs. D'où sa volonté de construire à partir du flou, de donner de la lumière à la transparence, de tordre ses faces sous des faisceaux électriques irradiants menant même jusqu'au malaise.
Extrait "Il dévisage des visages" par Tristan NELSON







